La justice algérienne a confirmé mardi en appel, la peine ferme de 20 ans de réclusion infligée par contumace à l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, en poste durant une décennie sous les mandats du défunt président Abdelaziz Bouteflika, rapporte l’agence officielle APS.
Plus précisément, la Cour à Alger a condamné cet ancien dignitaire à 20 ans de réclusion et à une amende de 2 millions de dinars (13.700 dollars). Quant à l’ex-patron de la Sonatrach, Mohamed Meziane, qui a comparu lors du même procès, sa peine a été confirmée en appel.
Pour ce qui est d’Abdelhafidh Feghouli, vice-président du géant public des hydrocarbures à l’époque des faits, la justice l’a condamné en appel à une même peine ferme de six ans de réclusion prononcée en première instance.
Il est notamment reproché aux dirigeants de la Sonatrach d’avoir favorisé le Groupe italien Saipem lors de l’attribution du marché pour la réalisation du complexe gazier d’Arzew (Oran, Ouest) au détriment d’une entreprise émiratie et ce, sur ordre de l’ex-ministre Khelil.
La justice algérienne a par ailleurs condamné par contumace deux délégués de Saipem à cinq ans de réclusion chacun. L’entreprise italienne a fait part dans un communiqué, de son intention de «contester la décision de la cour d’appel d’Alger devant la cour suprême algérienne».