Qui accorde encore du crédit à Human Rights Watch, alors que ses rapports sont désormais estampillés par les lobbies et autres mystérieux consortiums journalistiques, groupes de pression, voire des pouvoirs établis ?
Si le contenu du dernier rapport de HRW sur une soi-disant volonté des autorités marocaines de « réduire les activistes et journalistes indépendants au silence » ne laisse pas d’étonner, par contre le choix de la date de sortie ne laisse aucun doute.
Sans précaution, HRW prend le rôle de juge et rejette des décisions de la justice marocaine contre des citoyens marocains, journalistes soient-ils, jugés coupables comme peuvent l’être d’autres citoyens, dans des affaires de droit commun et de mœurs.
Pire encore, l’ONG qui faisait autrefois autorité, n’avance aucune preuve concrète de l’innocence de ceux qu’elle défend. Juste des impressions, une vague empathie et, surtout, une volonté bien manifeste de cibler le Maroc, à ce moment précis.
Il y a aussi le fort ressentiment de HRW contre les autorités marocaines qui transparaît tout au long de ce rapport surprenant et qui emprunte des terminologies, tout aussi surprenantes et orientées que le terme « Makhzen ».
L’intitulé du rapport : « D’une manière ou d’une autre, ils t’auront : Manuel des techniques de répression au Maroc » peut d’ailleurs se passer de tout commentaire, si ce n’est celui-ci : HRW a choisi cette date pour sortir un rapport déformé, intéressé qui tente vainement d’effacer plus de deux décennies de profondes réformes et de grandes avancées au Maroc, y compris dans le domaine des droits de l’Homme.
Avant de s’éteindre en 2019, le fondateur de HRW Robert L. Bernestein s’était affligé de la « dérive morale » dans laquelle avait basculé l’ONG qu’il a longtemps présidée. Son jugement a encore plus de pertinence aujourd’hui encore.