La visite de trois jours au Maroc du Commissaire européen au Voisinage, Olivier Varhelyi, et la signature de programmes de coopération de près de 500 millions d’euros pour soutenir les grands chantiers de réforme du Royaume, représentent un cinglant désaveu à certaines parties européennes marginales qui multiplient les attaques insidieuses contre le Maroc au service d’agendas cachés.
En même temps, cette visite du Commissaire européen Varhelyi et l’appui aux programmes de réforme au Maroc, illustrent le dynamisme des relations Maroc-UE, qui ne s’est d’ailleurs jamais démenti. Car, deux jours auparavant, c’était le Chancelier fédéral autrichien, Karl Nehammer, qui était en visite officielle au Maroc à la tête d’une importante délégation.
Ces intenses échanges de part et d’autre de la Méditerranée, font suite à la Réunion de Haut Niveau entre le Maroc et l’Espagne, tenue en février à Rabat, et qui a contribué à renforcer davantage le partenariat stratégique bilatéral, grâce à la forte impulsion du Roi Mohammed VI.
En plus des contacts habituels au niveau bilatéral aussi bien que multilatéral, ces visites témoignent du la dynamique à l’œuvre dans la relation Maroc-Europe, qui se traduit par des programmes de coopération concrets et un partenariat en constante évolution.
C’est dire si l’Europe crédible et institutionnelle qui est engagée avec le Maroc dans un partenariat à la mesure du rôle géostratégique du Royaume, oppose un cuisant démenti aux lobbys en Europe qui, acceptant mal le leadership du Maroc en Afrique du Nord et sur le continent africain, se rabattent sur les machinations et les complots contre le Royaume, sans aucune perspective de réussite toutefois.
Rien qu’à regarder les programmes signés ce jeudi à Rabat, on se rend compte de la profondeur de la relations Maroc-UE, fondée sur une coopération palpable et sans cesse tournée vers l’avenir.
Il s’agit du programme KARAMA (Appui au Renforcement de la protection sociale) de 130 millions d’euros, le programme Terre Verte (Appui à la transition verte) de 115 millions d’euros, l’appui à la Réforme de l’Administration Publique de 50 millions d’euros, l’appui à la Gestion des Migrations de 152 million d’euros et l’appui à l’Inclusion Financière de 51 millions d’euros.
Auxquels programmes, il faut ajouter la signature, prévue en 2023, d’autres projets estimés à 126 millions d’euros et portant sur le programme énergie verte (50 millions d’euros), le programme d’appui à l’Enseignement Supérieur (46 millions d‘euros), le programme d’appui aux Projets culturels et créatifs (10 millions d’euros), le programme d’appui à la justice (10 millions d’euros (top-up), le projet MEDUSA (10 millions d’euros) qui vise à renforcer la connectivité numérique.