Israël a mené des dizaines de frappes lundi sur la bande de Gaza, une région déjà éprouvée par six mois de conflit. Le monde attend désormais la réponse d’Israël à une attaque de l’Iran, qui a exacerbé les tensions régionales.
L’armée israélienne s’est dit déterminée à ne pas dévier de ses objectifs face au groupe terroriste Hamas, un allié de l’Iran, dans la bande de Gaza assiégée depuis six mois et menacée de famine en raison de la guerre selon l’ONU.
L’attaque iranienne, première du genre directement contre Israël, a été déclenchée en réaction à une frappe contre le consulat iranien à Damas, attribuée à Israël.
L’Iran a déclaré considérer cette affaire close mais a également averti Israël de ne pas provoquer de réaction plus forte par des actions imprudentes.
Alors que la question des représailles israéliennes reste en suspens, le cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu s’est réuni à Tel-Aviv. Des médias locaux ont rapporté des divisions parmi les responsables israéliens lors d’une précédente réunion dimanche.
Les États-Unis, alliés historiques d’Israël, ont déjà exprimé leur volonté d’éviter une guerre généralisée avec l’Iran, et les appels à la désescalade se sont multipliés à l’échelle internationale.
Parallèlement, l’Iran, qui appelle ouvertement à la destruction d’Israël, avait jusqu’à samedi dernier évité toute confrontation directe.
Les alliés de l’Iran, comme le Hezbollah libanais et les rebelles houthis yéménites, ont intensifié leurs attaques contre Israël depuis le début du conflit à Gaza.
Lundi, le Hezbollah a revendiqué avoir ciblé des soldats israéliens près de la frontière libanaise. L’armée israélienne a confirmé quatre soldats blessés mais n’a pas confirmé qu’ils avaient franchi la frontière.