Le New York Time a révélé dans ses colonnes que le gouvernement américain prévoie, après le retrait de l’Irak, de renforcer sa présence militaire dans la région stratégique du Proche-Orient et plus précisément au Koweït. Alors que le Président américain Barack Obama annonçait le retrait des troupes américaines de l’Irak, d’ici la fin de l’année 2011, plusieurs diplomates, experts militaires et responsables américains ont indiqué que le gouvernement avait choisi de déployer un nombre important des troupes au Koweït afin de non seulement contrôler de près les agissements de l’Iran mais aussi d’empêcher une possible alliance entre Bagdad, Damas et Teheran dont l’objectif ultime serait de lutter contre l’influence américaine au Proche-Orient. C’est la raison pour laquelle le gouvernement américain a confié au pentagone la mission de concevoir un plan de redéploiement des troupes américaines, autrefois stationnées en Irak, en direction du Koweït. Suite à des contacts établis entre autorités koweitiennes et américaines, l’émirat aurait consenti à héberger 22 000 GI’s sur une partie de son territoire, ce qui ferait du Koweït le pays abritant la plus importante base américaine dans le monde. De plus, les Etats-Unis comptent également sur le soutien du conseil de coopération du Golf (CCG) dont certains états tels que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie auraient récemment bénéficié de l’encadrement et de l’armement du pentagone lors des révoltes au Bahreïn et pendant la prise de la Libye.
Au regard de la situation fragile qui prédomine au Proche-Orient, il est clair que le dialogue prôné par le président américain Barack Obama, dès son investiture, n’a guère suffi pour garantir d’emblé les intérêts américains ainsi qu’un équilibre dans la région, d’où la nécessité d’un redéploiement prochain des troupes américaines.