Le Service national de renseignements et de sécurité (NISS) éthiopien a annoncé le mardi 15 juillet dernier, avoir «appréhendé 82 suspects qui auraient comploté des opérations terroristes» dans diverses régions de l’Ethiopie.
L’arrestation de ces suspects qui «auraient des liens avec le groupe terroriste Etat islamique (EI) découle d’une vaste enquête de renseignements sur la branche somalienne de l’EI».
Les terroristes présumés «entretenaient des liens directs avec l’EI et bénéficiaient d’un soutien logistique, financier et opérationnel», affirment les autorités sécuritaires éthiopiennes.
Ce groupe aurait tenté d’étendre ses activités opérationnelles en Ethiopie et dans les pays voisins, assurent les autorités du second Etat le plus peuplé d’Afrique avec plus de 120 millions d’âmes.
Le NISS informe en outre avoir suivi de près les «stratégies d’infiltration transfrontalière» du groupe EI et ses ambitions d’établir des cellules dormantes en Ethiopie.
«Suite à la compilation de renseignements exploitables et de preuves corroborantes, 82 agents, formés par l’EI au Puntland et déployés clandestinement en Ethiopie, ont été identifiés et appréhendés dans le cadre d’une opération coordonnée menée en collaboration avec la Police fédérale éthiopienne et les Forces de sécurité régionales», précisent les services de renseignements éthiopiens.
Le NISS accuse par ailleurs l’EI d’exploiter «les institutions et les symboles religieux comme couverture pour ses opérations», afin de diffuser une idéologie extrémiste, de recruter des personnes vulnérables et de provoquer une déstabilisation étatique dans le pays.