La Banque d’Italie a annoncé un emprunt du gouvernement lancé la semaine dernière. Au travers de cette opération, le Trésor Public a engrangé près de 6 milliards d’euros (7,5 milliards de dollars américains).
Ayant besoin de finances, l’Etat italien a consenti à augmenter ses taux par rapport au cours appliqué au mois de novembre dernier. En clair, le Trésor Public italien a ordonné une émission en bons à hauteur de 2,871 milliards d’euros (3,5 milliards de dollars américains). Ce, pour une période de 5 ans. En particulier, l’institution financière italienne a haussé son taux d’intérêt, celui-ci passant de 3,23 % à 3,26 %. En même temps, 3 milliards d’euros (3,8 milliards de dollars américains) d’obligations ont été placés sur une période de 10 ans à un taux de 4,48 %. Un mois plus tôt, une opération similaire avait été réalisée à 4,45 %.
En fait, les hausses des taux d’intérêt confirment les prévisions des observateurs. En effet, les économistes avaient constaté une forte réduction de l’intérêt lors des derniers emprunts. Pour certains, c’est une belle manière de clore l’année.
Toutefois, ces experts financiers ont adressé certains avertissements au Trésor Public italien. Du fait de la prochaine tenue des élections législatives, l’Etat pourrait être confronté à des accès de volatilité très prochainement. A ce propos, le scrutin est prévu pour les 24 et 25 février prochains. Mais, ils ont tenu à préciser que ces mises en garde ne concernent pas la dernière émission d’obligation, étant donné que l’incertitude politique n’influait pas encore sur la confiance dans les titres italiens. Dans la seule journée du jeudi dernier, le Trésor Public italien a placé 8,25 milliards d’euros (10,4 milliards de dollars américains) à court terme.
Je parie que toute cette accalmie ne sera bientôt qu’un vieux souvenir avec le prochain retour de l’indécrottable Silvio Berlusconi
Si l’emprunt italien échappe encore aux spéculations du marché, il n’en sera sûrement pas de même à l’approche des élections de février