Le ministre omanais des Affaires financières a annoncé une hausse du budget. Celle-ci va concerner autant la rubrique des dépenses que celle des recettes.
Début d’année oblige, tous les gouvernements de la planète sont en train de boucler leurs budgets. Celui du sultanat d’Oman ne peut y faire exception. S’adressant à la presse, son argentier a dévoilé les grandes lignes des prévisions budgétaires : ainsi, en 2013, les dépenses devraient s’élever à 33,54 milliards de dollars américains. Par rapport à l’année dernière, il s’en dégage une hausse de 7,5 milliards de dollars. Un écart qui pourrait être comblé puisque le gouvernement a prévu également une augmentation de ses entrées : les revenus omanais devraient atteindre 29,12 milliards de dollars. En 2012, il était espéré une enveloppe de 22,85 milliards de dollars dans cette rubrique. Ce qui correspond à une éventuelle augmentation des entrées de 6,27 milliards de dollars américains. En somme, le ministre de tutelle table sur un déficit public de 4,4 milliards de dollars. L’équivalent de 5 % du Produit Brut Intérieur (PIB).
Comme tous les pays du Golfe, le pétrole constitue la principale source de revenu du sultanat d’Oman, soit 72 %. C’est donc sur base du prix du baril que le gouvernement omanais a préparé son projet financier. Aussi, faut-il préciser qu’il l’a calculé en considérant le baril à 75 dollars américains. Ce qui peut toujours fluctuer. Ainsi, l’Exécutif espère que le baril pourrait valoir plus que ce seuil. Dans ce cas, il se retrouvera automatiquement avec un excédent budgétaire. D’ailleurs, c’est ce qui s’était passé l’an dernier : le Trésor Public avait bénéficié de 2,6 milliards de dollars d’excédent budgétaire. Pourtant, son budget était déficitaire au départ.