Les gouvernements turc et émirati ont signé hier jeudi un contrat portant sur l’exploitation des mines de charbon situées au sud-est de la Turquie. Ce, dans l’optique d’alimenter des centrales électriques.
Selon les termes de cet accord, le charbon du bassin d’Afsin-Elbistan (sud de la Turquie) fera l’objet de l’exploitation. Les produits de cette activité serviront directement à l’alimentation des centrales électriques. De l’ensemble de ces installations, une puissance globale de 8200 MW sera générée. Tout cela, sur base d’un contrat de … 12 milliards de dollars américains. Un record dans la coopération entre les deux pays : selon la partie turque, c’est l’investissement le plus important qu’un Etat arabe a réalisé dans son secteur de l’énergie. Ainsi, une telle signature mérite certaines faveurs : « l’accord signé donne à notre entreprise le droit de négocier en exclusivité avec le gouvernement turc sur ce projet dans les 6 prochains mois », a précisé un cadre de la compagnie nationale d’énergie émiratie TAQA. Cette entreprise publique a paraphé le contrat avec son homologue turc, la compagnie publique d’électricité EAUS.
De record en record, le ministre de l’Energie turc a affirmé que cet accord arrive désormais au deuxième rang des investissements directs étrangers (IDE) réalisés dans le domaine énergétique turc. Il est tout juste devancé par 2 projets d’édification des centrales nucléaires. A ce propos, la Russie a installé, en 2010, le premier réacteur nucléaire dans ce cadre. Actuellement, Ankara est à la recherche d’un partenaire pour la suite. La Turquie est donc en discussions avec plusieurs pays, dont le Canada, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. D’ici la fin du mois, le constructeur du second réacteur sera connu.
Exemple révélateur du retour fulgurant de la Turquie dans les pays arabes et surtout ceux du Proche orient
C’est le succès économique de la Turquie qui lui a valu ce prodigieux investissement des Emirats Arabes Unis de 12 milliards de dollars