Hotelplan, groupe prestant dans l’organisation des vacances et des voyages, a décidé de se séparer d’une partie de ses employés en Italie. Dans ce pays, Migros ne fait plus de très bons résultats.
Quand Migros va mal, Hotelplan en subit directement les conséquences. C’est le cas en Italie, où la filiale du distributeur suisse a essuyé un déficit. Aussi, a-t-il décidé de se restructurer. D’ici le mois de mai prochain, Hotelplan entend réduire son personnel aux deux tiers. Pour l’heure, le voyagiste dispose d’un effectif de 300 collaborateurs. En fait, il ne s’agit que d’un reste, vu que 110 postes avaient déjà été supprimés dans la Péninsule jusqu’au mois de juin. Cette fois-ci, il n’y a encore aucune certitude : « on ne peut pas encore préciser le nombre de postes touchés », a indiqué Prisca Huguenin-dit-Lenoir, porte-parole d’Hotelplan à la presse. Mais, à s’enquérir des résultats de Migros, on peut conclure que la suppression de postes pourrait être importante.
En 2011, Hotelplan avait connu, en Italie, une perte opérationnelle de 6,7 millions d’euros (8,4 millions de dollars américains). Néanmoins, le groupe avait compensé ce revers par des recettes de l’ordre de 146,6 millions d’euros (183 millions de dollars américains), soit 13 % de son chiffre d’affaire mondial. A cette époque, ses chiffres étaient assez facilement présentables. Actuellement, Hotelplan tarde à présenter les données de l’année dernière, se contentant de préparer l’opinion : ainsi, la porte-parole parle d’un « net recul des ventes ». Selon l’ancien patron du voyagiste, ce recul était de 20 % au premier semestre 2012. Le 1er mars prochain, Hotelplan se prêtera enfin à cet exercice.
Malgré ces mauvaises nouvelles, Hotelplan n’en reste pas moins convaincu qu’il améliorera ses résultats italiens. C’est certainement pourquoi le voyagiste tient à garder des activités dans la Péninsule.