Le mois dernier, les prix de l’immobilier ont connu une hausse des prix en Chine. Simultanément, la croissance économique chinoise s’est beaucoup améliorée.
Le prix moyen du mètre carré des logements pimpant neufs a atteint 9 812 yuans (1 440 dollars américains) en janvier. Ce qui correspond à une hausse d’1 % en l’espace d’un mois et de 1,2 % en rythme annuel. En détail, le mètre carré vaut 25 075 yuans (3 750 dollars américains) à Pékin, soit une augmentation de 5,93 % sur un an et de 2,27 % par rapport au mois précédent. A Shanghai, la même surface coûte 27 665 yuans (4 000 dollars américains), soit une hausse d’1,72 % comparé à janvier 2012 et 2,3 % par rapport à décembre dernier. Ces données prouvent à suffisance la grande variété des prix de l’immobilier. Après 9 mois de disette, l’immobilier chinois a amorcé sa remontée en décembre 2012 : au cours de ce mois, il s’était dégagé une croissance de 0,03 %. Si Pékin se réjouit aujourd’hui de ce mieux, il n’en était pas le cas il y a quelques années. Car le cout de l’immobilier posait un véritable problème social en Chine. Les moins nantis n’arrivaient pas à se loger, confrontés à des prix exorbitants et sans cesse croissants. Raison pour laquelle, en 2010, l’Etat a adopté certaines mesures dissuasives. Ainsi, par exemple, les particuliers ne pouvaient pas détenir plus de 3 logements, l’impôt foncier a été introduit dans certaines localités et les conditions d’octroi du crédit immobilier avaient été corsées. Pour l’heure, toutes ces dispositions demeurent en vigueur. Toutefois, les crédits sont plus accessibles suite à l’assouplissement de la politique monétaire chinoise.
Très prochainement, le gouvernement chinois pourrait mettre une croix définitive sur ces restrictions, tant la demande est redevenue très forte. En fait, l’Exécutif chinois dit vouloir encourager la demande non spéculative. Par ailleurs, le mieux dans l’immobilier s’est accompagné de la hausse de la croissance, soit 7,9 % au dernier trimestre 2012.