La Bulgarie a besoin d’attirer des investissements. Ainsi, cet Etat vient d’adopter une loi afin de faciliter l’accès à sa citoyenneté aux investisseurs.
La crise en Europe rend les gouvernements ingénieux. Celui de la Bulgarie n’est pas en reste : il a décidé de proposer la nationalité aux étrangers non ressortissants de l’Union Européenne moyennant une contrepartie. En clair, pour celui qui investit un minimum de 250 000 euros (313 000 dollars américains) en Bulgarie et crée au moins 10 postes en faveur des autochtones, il peut sans tracas bénéficier d’un passeport de la même nationalité. Une proposition faite dans le cadre de la Loi sur l’encouragement à l’investissement. Cette disposition a été adoptée la semaine dernière par le Parlement. En détails, les investisseurs intéressés devront participer à un projet d’investissement hautement prioritaire. L‘industrie, les infrastructures, les transports et le tourisme en font partie, selon les objectifs gouvernementaux.
L’Assemblée nationale bulgare a soutenu un projet de loi formulé par la Coalition Bleue, formation politique de droite. Celle-ci prônait la réduction du seuil des investissements des hommes d’affaire dans l’optique d’injecter des fonds dans les localités les plus pauvres. Ce parti avait même proposé d’accorder la nationalité à partir d’un investissement de 125 000 euros (156 000 dollars américains), soit la moitié du seuil finalement adopté. Et, dans la même logique, de n’embaucher que 5 autochtones dans des régions où le chômage bat son plein. En échange, le gouvernement accordera à ces investisseurs un statut de résident permanent et, en même temps, na nationalité.
A part le seuil d’investissement adopté, les étrangers pourront également obtenir la nationalité en acquérant une propriété immobilière, moyennant 300 000 euros (375 000 dollars américains).