Vattenfall, l’entreprise suédoise de production et de distribution d’électricité, va supprimer 2 500 postes d’ici fin 2014. Plus de la moitié des emplois concernés sont basés en Allemagne.
C’est mercredi dernier que le groupe énergétique a fait cette annonce par voie de communiqué. Pour justifier cette décision, Vattenfall a évoqué la « nécessité de s’adapter » en dénichant des « synergies et économies » nouvelles du fait de la « faible demande en électricité, (la) surabondance des droits d’émission de CO2, (des) surcapacités de production et (du) prix bas sur le marché de l’électricité ». Ces effets combinés ont vraisemblablement contraint la compagnie électrique suédoise à chercher à réduire ses charges : « plusieurs initiatives pour baisser les coûts sont maintenant lancées, se concentrant particulièrement sur les fonctions administratives ». Et de poursuivre, « ces mesures devraient selon les prévisions réduire les effectifs totaux d’environ 2 500 salariés d’ici à la fin de 2014 ». A noter que cette compression de personnel correspond à une proportion de 7,6 % des effectifs au 31 décembre dernier. En ce qui concerne la répartition géographique de ce plan de restructuration, 1 500 postes seront supprimés en Allemagne ; beaucoup moins qu’aux Pays-Bas (500 postes) et en Suède (400 postes). Le premier de ses trois Etats, lequel était considéré comme un marché stratégique de Vattenfall, paye ainsi sa décision de sortir du nucléaire.
En entamant ce processus, Vattenfall espère économiser 3 milliards de couronnes (450 millions de dollars américains) sur l’année en cours et 1,5 milliard de couronnes (225 millions de dollars américains) en 2014. Ce qui fait suite à un précédent plan d’économies que Vattenfall a clos avec un an d’avance.