Au dernier trimestre, le Produit Intérieur Brut (PIB) japonais a connu une légère hausse en comparaison au troisième trimestre 2012. Ainsi, le pays du soleil levant a pu conclure l’année en sortant de la récession.
Moins de 0,1 %. Ce qui paraît négligeable a sorti le Japon de la récession. Raison pour laquelle son gouvernement a affiché son optimisme quant à l’issue de l’année en cours. En effet, la troisième puissance économique mondiale avait été plongée dans la récession en mi-2012, après deux reculs successifs de son PIB. Mais, heureusement pour l’économie japonaise, l’année s’est terminée en beauté. Toujours en 2012, le gouvernement a annoncé une croissance définitive de 2 %, un taux que le Japon ne doit qu’au début de l’exercice. Il faut signaler que l’accélération des travaux de reconstruction de Tohoku (nord-est), qui est considérée comme la principale victime du tsunami et de la catastrophe nucléaire de mars 2011, a largement joué en faveur de la croissance. A côté de ces chantiers, les subventions accordées par le gouvernement pour l’acquisition d’automobiles peu consommatrices d’énergie y sont pour quelque chose, en boostant la consommation.
Après cela, l’économie nippone a plutôt connu des temps difficiles : du fait de a crise dans la zone euro et du ralentissement économique chinois, les exportations ont chuté de manière importante. Simultanément, les investissements des entreprises tout comme la consommation des ménages ont également marqué une pause pour cause de la déflation. Par conséquent, l’archipel s’est retrouvé dans la récession. Ce n’est qu’à la fin de l’année que les investissements ont repris, surtout au niveau d’entreprises non manufacturières en dehors de l’immobilier. Les élections législatives ont également eu du poids dans la reprise japonaise, les hommes d’affaire soutenant plutôt le nouvel homme fort japonais, Shinzo Abe.