Le président français François Hollande est attendu les 25 et 26 avril prochains en Chine pour sa première visite d’Etat dans ce pays. Le développement des échanges commerciaux et des investissements réciproques avec la Chine est une bonne option pour la France car cela lui permettrait de réduire son déficit grâce à une relance de son économie sans pour autant un recours à des mesures d’austérité.
L’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) a révélé une dette publique de la France en 2012 à 90.2% du PIB, en progression de 4.4% par rapport à l’année précédente et un déficit public à 4.8%. Le gouvernement français est dans l’obligation de réduire de 40 milliards sa dette publique si elle souhaite ramener son déficit budgétaire à 3% l’année prochaine. Cet objectif semble impossible à atteindre avec un taux de croissance estimé par la Banque de France à moins de 0.1% pour le premier trimestre. Les mesures d’austérité sont également difficilement envisageables, le taux de chômage dans le pays étant déjà à deux chiffres depuis un bon moment.
Le président français, qui sera accompagné d’une importante délégation de patrons français, doit consolider les bases de ses relations économiques avec la Chine que sont les grands contrats, notamment dans les domaines de l’aviation et du nucléaire. La France espère faire acheter à la Chine des avions à large fuselage comme des Airbus A330 et A350. Mais de l’avis de l’ambassadrice de France en Chine, la France aurait tout à gagner en s’intéressant à des domaines nouveaux comme ceux des articles de luxe, des parfums ou encore des vins français dont sont particulièrement friands les consommateurs chinois.