Le scandale sur une vaste opération d’espionnage au sommet du G20 bat son plein. Après des révélations issues des documents d’un ancien collaborateur des services secrets américains, certains pays concerné ont levé le ton pour exiger des explications à Londres. L’affaire remonte à 4 ans de cela, le document publié atteste que les services de renseignement britanniques avait mis en place des mécanismes d’écoute et d’infiltration électronique qui leurs a permis d’avoir accès à toutes les communications téléphoniques et Internet des participants au sommet du G20.
Cette affaire revêt une sensibilité particulièrement d’autant plus que les participants au sommet étaient en communications avec leurs gouvernements ainsi que d’autres nations dans le cadre de partenariat stratégiques. Les participants venus en toute bonne fois était assuré de leur statuts diplomatiques qui en plus de la sécurité physique leur accorde le respect et la non-violation des documents. Il s’agit donc d’une affaire qui va bien au delà d’une simple intrusion dans la vie privée d’individu sur le territoire britannique. L’espionnage d’Etat et surtout de manière aussi vulgaire est source de tension. La Turquie et l’Afrique du Sud sont sur la première ligne de front. Ankara a qualifié cette attitude d’inacceptable et a convoqué le chargé d’affaires britannique au ministère des affaires étrangères pour plus d’explication. Prétotia quant à lui a demandé à Londres de faire toute la lumière sur cette affaire. La Turquie s’indigne le plus parce que le document fait état d’un ciblage particulier de son ministre des finances.
Après l’affaire Julian Assange, l’exposition des dossiers classés confidentiels permet à l’opinion de mettre en lumière le monde de l’espionnage que beaucoup considéraient comme révolu après la deuxième guerre mondiale. Une chose est sure, ces révélations vont avoir une incidence réelle sur la naïveté qui caractérise encore certains Etats à travers le monde, en matière de relations diplomatiques.