La situation des réfugiés syriens est inquiétante et requiert une aide supplémentaire. La question du conflit syrien est au centre des débats internationaux, signe que la Syrie n’est pas laissé à la marge d’autres Etats.
Comme annoncé ce lundi 17 juin par un membre de la délégation américaine, Washington débloquera 225 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaires pour les réfugiés syriens. La bonne nouvelle a été également annoncée par le président Barack Obama aux dirigeants du G8 réunis en Ulster, Irlande du Nord, le même lundi 17 juin. La situation des syriens requiert une attention particulière des Etats. Plus de 1,6 million de syriens se sont réfugiés dans les pays voisins, la Jordanie, le Liban ou la Turquie, depuis le début du conflit en 2011. L’ONU a récemment lancé l’appel à l’aide internationale, d’un montant de 3,9 milliards d’euros, pour soutenir la Syrie dont le bilan des morts atteint déjà 93.000 morts. Les Etats-Unis et l’Union européenne se montrent généreux à l’égard de la Syrie.
Déjà le montant de l’aide américaine accordée aux réfugiés syriens avoisinera 600 millions d’euros après ce nouveau don, précise le vice-conseiller américain à la sécurité, Ben Rhodes, à des journalistes. Ce montant permettra de couvrir les besoins d’eau, de nourriture et d’abris. Quant à l’Union européenne, elle promet de mobiliser 400 millions d’euros supplémentaires pour répondre à ce cri d’alarme, selon une annonce de début juin. Rappelons que l’UE a jusqu’ici contribué à la hauteur de 840 millions d’euros à ce geste humanitaire. En ce qui concerne la Russie, il est à mentionner que de grandes divergences existent entre les Occidentaux et Moscou.
A cause de ces mêmes divergences, les dirigeants réunis au sommet du G8 en Irlande du Nord seraient prêts à signer une déclaration sur la Syrie à l’issue de leurs travaux mardi, sans la Russie, comme l’ont indiqué lundi des responsables britanniques.