Le CNRI (Conseil National de la Résistance Iranienne) vient d’annoncer dans un communiqué publié ce jeudi matin avoir reçu des informations fiables sur un nouveau site totalement secret destiné au projet nucléaire du régime iranien.
L’information provient d’opposants en exil membres de l’OMPI (Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien). Ces informations proviendraient d’une cinquantaine de sources dans divers organes du régime et auraient été recueillies au terme d’une année d’investigations. Selon le communiqué du CNRI, le nom de code du projet est Projet Kossar ou « Ma’adane-e Charq, qui signifie littéralement la mine de l’est, du nom d’une mine proche. Le site se situerait dans une série de tunnels sous la montagne dans les environs de la ville de Damavand, au nord de Téhéran. Le CNRI voit ses soupçons renforcés par le fait que la construction de ce site soit supervisé par la société Iman GostaranMohit qui contrôle les sections traitant des aspects nucléaires, biologiques et chimiques et dont le directeur général MohsenFakhrizadeh est considéré comme le personnage clé du programme nucléaire du régime iranien.
La première phase de la construction du site serait à peine achevée. Commencée en 2006, elle comprend le creusement des tunnels, quatre entrepôts dans la zone extérieure, les installations du site, la zone du site et la construction de routes pour le site. La deuxième phase de la construction du site en serait à ses débuts et comprendrait la construction de 30 tunnels et de 30 entrepôts.
L’Agence Internationale de l’Energie Atomique a déclaré avoir pris bonne note de cette information et doit procéder à son évaluation. Basé en région parisienne, le CNRI est la principale organisation d’opposition iranienne en exil. Il n’en est pas à son coup d’essai en matière de révélations sur le programme nucléaire iranien. Le CNRI se méfie également du nouveau président HassamRohani qui ne devrait selon lui apporter aucun changement à la vie politique en Iran.