Très prochainement, l’américain General Electric va entamer un plan de restructuration en France. Celui-ci devrait aboutir à la suppression de 620 postes.
« Nous avons recensé 620 postes qui vont disparaître d’ici la fin de l’année ou au cours du premier semestre de l’année prochaine », a confié un membre syndicaliste du Comité de General Electric à l’AFP. Ce qui est significatif pour ce groupe qui compte 11 000 employés en France. Parmi les divers secteurs d’activité de General Electric, sa branche financière devrait être la plus concernée par cette opération : environ 400 postes devraient y être supprimés. A titre d’exemple, l’effectif de GE Money Bank, la filiale qui octroie des crédits aux particuliers, pourrait être diminué de 222 salariés sur ses 1053 employés actuels. A côté, les branches « énergie » et « oil and gaz » (industrie pétrolière) de General Electric devraient perdre, chacune, une centaine de d’éléments. Il est également prévu une trentaine de départs respectivement dans l’immobilier de bureau et le crédit immobilier. Pour couronner le tout, General Electric pourrait fermer 17 de ses 27 agences dans l’Hexagone.
Reconnaissant que ces données sont « proches de la réalité », un porte-parole du groupe s’est tout de même voulu rassurant : selon lui, cette compression de personnel, décidée «entité par entité en fonction du contexte économique », se ferait « essentiellement via des plans de départs volontaires ». Un discours qui n’a pas suffi à convaincre les syndicats. Pour preuve, le responsable du Syndicat national de la Banque et du Crédit (SNB/CFE-GCC) avoue ne pas comprendre les suppressions de postes dans la branche financière de General Electric vu que les activités sont « viables ». Ainsi, cette structure syndicale compte se plaindre de cette décision au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Nanterre.