Le ministre brésilien de la santé, Alexandre Padilha a annoncé que le gouvernement de son pays a consenti à lancer une vaste opération de répression contre le trafic du crack, une variante moins couteuse de la cocaïne, à partir des zones frontalières.
Pour financer cette opération, le gouvernement brésilien a adopté un plan de 2,2 milliards de dollars destiné à la prévention, aux soins et à la répression de ce qui est communément appelé l’épidémie du crack depuis les frontières jusque dans les grandes villes.
Parlant de la répression, la présidente du Brésil, Dilma Roussef a affirmé qu’elle sera sans indulgence et sera effectuée par 6500 militaires ainsi que des avions et navires déployés le long des 7000 Km de frontières du pays. En outre, elle a également annoncé que dans les prochains jours, l’entrée en vigueur d’une reforme de la loi autorisant la destruction immédiate des drogues saisies en vue d’empêcher leur détournement.
Soucieux d’éviter une détérioration des relations avec ses voisins à cause de ces actions militaires sur les frontières, les autorités brésiliennes se sont empressées de prévenir les gouvernements de Bolivie, du Pérou et du Paraguay sur l’offensive lancée contre les trafiquants de crack sur les frontières.
Entre 2003 et 2011, le nombre de cas de dépendance chimique a augmenté de dix fois, frappant des régions et des groupes qui n’étaient pas touchés dans le passé. Une étude de la confédération des municipalités a prouvé que la consommation du crack a substitué celle de l’alcool dans la majorité des villes et villages brésiliens à cause son accès facile et de son prix souvent très bas.
c une très belle avancée!!Au moins là bas, les choses bougent!
le Brésil s’organise avant les JO, et il démontre chaque jour que des choses que l’on pensait irréformables peuvent l’être avec de la volonté. un bel exemple pour les pays émergents.