Selon des résultats publiés jeudi dernier, le brésilien JBS, spécialisé dans la viande, a accédé, au terme de l’année dernière, au deuxième rang de l’échelle mondiale des groupes alimentaires. Une progression qu’il doit notamment à sa stratégie d’acquisitions.
« Nous avons enregistré plus de 120 milliards de réais (39 milliards de dollars) de ventes en 2014…Cela fait de nous la plus grande entreprise privée brésilienne en termes de facturation », s’est satisfait, par voie de communiqué, le PDG de JBS, Wesley Bastia. Ajoutant rajouter que « nous avons également été classés deuxième entreprise alimentaire du monde ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce groupe alimentaire a enregistré des performances exceptionnelles. En effet, son chiffre d’affaires a bondi de 29,7 % en comparaison à 2013. Quant à son excédent brut d’exploitation (EBITDA), il a progressé de 80 % à 3,6 milliards de dollars. Malgré tout, JBS aura encore fort à faire pour talonner le géant suisse Nestlé, dont le chiffre d’affaires a dépassé la barre des 85 milliards d’euros (93,5 milliards de dollars) en 2014.Toutefois, l’entreprise alimentaire brésilienne a mieux fait que l’américain Tyson Foods, qui a enregistré 38,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires au terme de l’année fiscale close en fin septembre dernier.
Au cours de ces dernières années, JBS a enchaîné les acquisitions. Beaucoup d’entreprises sont tombées dans son escarcelle à l’instar des activités avicoles de l’américain Tyson Foods au Brésil et au Mexique ou Frangosul, la succursale sud-américaine du français Doux, ou encore la filière avicole du brésilien Marfrig. Dans la même dynamique, le leader mondial du bœuf a gagné l’Australie en acquérant, en novembre, Primo Smallgoods.