Après une semaine, le Secrétaire d’Etat adjoint américain, William Burns a terminé sa tournée africaine en début de semaine. Un déplacement qui l’a amené, non seulement, en Ethiopie à l’occasion du sommet de l’Union Africaine, mais aussi, en Ouganda au Soudan du Sud et au Ghana.
Démocratie, croissance économique, développement durable, paix et sécurité. Voici, en substance, les principaux thèmes autour desquels a tourné la visite africaine du numéro 2 de la diplomatie américaine. Ainsi, M. Burns est passé par le Soudan du Sud où il a rencontré plusieurs responsables, dont le vice-président Machar. Une occasion de s’exprimer sur le différend opposant les deux Soudan à propos de l’exportation du pétrole, sujet à propos duquel il a insisté pour que les différentes parties arrivent à un terrain d’entente.
Ensuite, en Ouganda, le haut-responsable américain a pu, en compagnie du président Yoweri Museveni, se rendre compte de l’avancement d’un projet en partenariat public-privé. Il s’agit de la construction d’une centaine de centres hospitaliers soutenue par les Etats-Unis. Ces structures sanitaires fourniront des soins préventifs et des services de santé maternelle et infantile.
William Burns a, enfin, fait une escale au Ghana, où il s’est entretenu avec la jeunesse montante, des entrepreneurs et la société civile. Un exercice auquel il s’était déjà adonné en Ouganda.
Le point d’orgue de cette tournée a sans doute été Addis Abeba et le 18è sommet de l’Union Africaine, où M. Burns conduisait la délégation américaine. Un soutien évident à l’organisation continentale qu’il a confirmé lors de ses multiples entretiens. Ce, à propos de pays particuliers, à l’instar du cas de Boko Haram au Nigéria, que les USA suivent de très près, et plus globalement, tous les axes d’intervention de l’Union Africaine, dont Washington entend renforcer les capacités.