Cette fois ci, c’est la bonne…le rafale de Dassault a finalement remporté face au dernier concurrent en liste, l’Eurofighter, l’un des contrats le plus juteux de l’aviation de combat portant sur la livraison de 126 avions pour un montant de 12 milliards de dollars, un succès qui constitue la première exportation de l’avion français après une décennie d’échecs.
Avant la signature du contrat, des négociations exclusives devraient être entamées entre la France et l’Inde sur la livraison de 16 appareils clés en main, en attendant l’assemblage des 110 autres chez HAL (Hindustan Aeronotic Limited), dont les pièces détachées seront livrées par un sous traitant-français qui travaille pour le compte du GIE Rafale. Ces négociations s’annoncent très difficile du fait que l’Inde, réputé très exigeante pour le transfert de technologie, pourrait demander à Dassault d’entreprendre à nouveau des efforts considérables sur ce point avant d’empocher définitivement le contrat.
Du coté des autorités françaises, elles ont salué cette victoire sans toutefois tomber dans une euphorie démesurée car elles gardent encore en mémoire les revirements de dernière minute dans les épisodes marocains, sud-coréen, singapourien, et brésilien. Selon plusieurs observateurs, cette victoire du constructeur français pèsera considérablement sur les prospections en cours aux émirats arabes unis, à propos de l’achat de 60 exemplaires du Rafale, qui durent encore depuis près de 3 ans
A l’heure actuelle, le Rafale est sélectionné mais tout le monde sait qu’en matière d’acquisition, on est toujours exposé à un rebondissement tant que le contrat n’est pas physiquement signé.