Le président américain Barack Obama et ses alliés japonais et sud-coréen ont promis, à la clôture vendredi, du sommet de Washington sur le nucléaire, à se «défendre» ensemble contre la menace atomique de la Corée du Nord.
Une cinquantaine de dirigeants étrangers se sont réunis jeudi et vendredi, autour du président américain pour parler de la «sûreté nucléaire». Et la menace atomique, principalement de la Corée du Nord, a été au centre des débats de la réunion tripartite entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon, de même que pour la réunion bilatérale entre les Etats-Unis et la Chine.
Barack Obama a promis « l’unité » des trois alliés afin de « dissuader et de se défendre contre les provocations nord-coréennes». Il a demandé une nouvelle fois, à son homologue chinois Xi Jinping de faire pression sur Pyongyang.
Depuis le quatrième essai nucléaire et le lancement d’une fusée par la Corée du Nord ainsi que les sanctions qui s’en sont suivies, le climat dans la péninsule coréenne ne cesse de se détériorer et la Corée du Nord menace quasiment quotidiennement Séoul et Washington de frappes nucléaires ou conventionnelles.
Le sommet de Washington est la 4ème édition d’un rendez-vous lancé par le président américain en 2010, un an après avoir exposé dans un discours historique à Prague sa vision d’un « monde sans armes nucléaires ». Barack Obama quittera le pouvoir en janvier prochain et présente en matière de sécurité nucléaire un bilan assez mitigé.
Sa plus grande réussite sera certainement, d’être parvenu à contenir la menace de la prolifération des armes nucléaires en concluant à un accord avec l’Iran, aux termes duquel, la République islamique s’engage à renoncer à l’arme nucléaire.
Mais le projet de réduction des deux plus importants arsenaux, américains et russes, piétine encore. Et la menace d’un « attentat terroriste nucléaire » au moyen d’une « bombe sale » entre les mains de djihadistes de l’Etat islamique est plus présente que jamais.