Des festivités organisées dans la nuit de samedi à dimanche, pour célébrer la nouvelle année hindoue ont tourné à la catastrophe au temple de Puttingal Devi qui a pris feu, dans la ville côtière de Paravur dans le Kollam, au sud-ouest de l’Inde, faisant 100 morts et plus de 250 blessés.
L’agence Press Trust of India (PTI) a rapporté que l’incendie a été déclenché par une explosion dans un entrepôt du site où étaient entassées de grandes quantités de pétards pour feu d’artifice.
Mais selon un officier de la police, l’explosion a probablement été provoquée par des étincelles retombées sur les engins pyrotechniques. Beaucoup de victimes sont brûlées à plus de 50% et certaines blessures seraient si graves que de nombreuses amputations pourraient être nécessaires.
Le gouvernement du Kerala a ordonné une enquête pour déterminer la cause de l’incendie. Mais déjà, le ministre en chef de cet Etat, Oomen Chandy a déclaré publiquement que les autorités du district de Kollam n’avaient pas autorisé ces feux d’artifice, pointant du doigt un manque de mesures de sécurité dans l’organisation de l’évènement.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a annoncé l’arrivée imminente sur les lieux du drame, de son ministre de la Santé et promis environ 2.630 euros de dédommagements pour les familles des morts et le quart de cette somme pour les blessés.
Ce drame est le énième du genre dans un pays où les événements religieux débouchent souvent sur des incendies et autres bousculades mortelles, à cause souvent de normes de sécurité trop laxistes.