Le Roi Mohammed VI est attendu ce mercredi 20 avril à Ryad, un premier sommet avec les chefs d’état des six pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui sera suivi de « visite de fraternité et de travail» dans plusieurs pays du Golfe, a-t-on annoncé officiellement à Rabat.
Dans un communiqué publié lundi, le ministère marocain de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que le Roi Mohammed VI «prendra part au Sommet Maroc-Pays du Golfe, qui réunira le Souverain avec ses frères dirigeants des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) le 20 avril 2016 à Ryad».
Cette rencontre au sommet, ajoute le communiqué, «insufflera une nouvelle dynamique au partenariat stratégique et multidimensionnel entre le Maroc et le Conseil de Coopération des pays du Golfe arabe».
C’est aussi l’occasion pour les chefs d’état marocain et des pays du CCG « d’approfondir la concertation et la coordination des positions pour faire face aux défis et menaces qui guettent la région arabe », souligne le communiqué.
Pour rappel, les pays du CCG (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Bahreïn et Oman) avaient invité, en 2011, les royaumes du Maroc et de Jordanie à adhérer au CCG, mais le Maroc avait décliné poliment cette demande d’adhésion, en proposant de la substituer par un partenariat stratégique renforcé.
Après l’étape de Ryad, le Roi Mohammed VI «effectuera des visites de fraternité et de travail dans plusieurs pays de la région», précise le communiqué.
Allié stratégique majeur des pays du CCG, le Maroc participe depuis mars 2015, à la coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite contre les rebelles Houthis chiites au Yémen contre le régime légitime en place à Sanaâ. Le Royaume chérifien a été également sollicité à rejoindre la Force arabe de défense commune destinée à faire face aux dangers terroristes et de partition dans la région arabe.
En retour, les pays arabes du Golfe en plus de la Jordanie appuient à tous les niveaux politique, diplomatique et économique, le Maroc, particulièrement dans le conflit du Sahara qui l’oppose à son voisin algérien et au mouvement indépendantiste sahraoui «le front Polisario» soutenu à bras le corps par le pouvoir algérien.