Bien que quasiment battu par sa rivale Hillary Clinton, Bernie Sanders est déterminé à aller jusqu’au bout de sa campagne en vue de l’investiture démocrate.
Rassembleur, le président américain, Barack Obama, va recevoir aujourd’hui le sénateur du Vermont dans un effort d’unir le parti démocrate en perspective de l’élection présidentielle.
Mardi soir, Sanders n’a pas reconnu sa défaite face à l’ancienne première dame. Ainsi, le chef d’Etat américain tentera, en fin de matinée, de le convaincre de clore sa propagande avant la convention d’investiture, qui aura lieu fin juillet, de sorte à unir toutes les forces de leur famille politique pour battre le candidat républicain Donald Trump en novembre prochain.
Malgré qu’il soit favorable à Hillary Clinton, Barack Obama s’est gardé de le dire en public. De plus, le président américain a eu le tact d’échanger à plusieurs reprises, avec Bernie Sanders au cours des primaires. Les deux hommes entretiennent donc de bonnes relations.
A titre d’exemple, Obama l’a félicité d’avoir «mobilisé des millions d’Américains avec son engagement sur des sujets comme la lutte contre les inégalités économiques et l’influence des groupes d’intérêts dans notre système politique».
En tout cas, les démocrates ont intérêt à se rassembler. En effet, le sénateur du Vermont a créé la surprise en drainant environ 12 millions de voix sur les 27 millions de votants qui ont pris part aux primaires démocrates. Ce qui prouve à suffisance l’importance de son mouvement. S’il a été battu mardi dans le New Jersey et la Californie, qui est l’Etat américain le plus peuplé, Bernie Sanders a obtenu en revanche, l’appui de la tranche la plus jeune de l’électorat, qui avait beaucoup contribué aux victoires d’Obama en 2008 puis en 2012.