L’optimisme affiché hier mardi 13 mars 2012 par la Réserve fédérale (FED) sur les perspectives de croissance de l’économie américaine et les résultats des stress tests bancaires ont fait grimper l’indice Dow Jones à son plus haut niveau depuis 2007, c’est-à-dire 1.7%, et le Nasdaq à son plus haut niveau depuis 2000.
Dans un communiqué, la Fed a révélé que son comité prévoyait une croissance économique modérée au cours des prochains trimestres et, après la publication des bons chiffres de l’emploi, affirmait que la tendance baissière du taux de chômage, qui est passé en l’espace de six mois de 9.1% à 8.3%, devrait se poursuivre dans les prochains mois. La FED a également assuré sa confiance en une stabilisation des marchés financiers. Cette annonce coïncide avec la publication anticipée par la Banque centrale des Etats-Unis des tests de résistance imposés chaque année aux plus grandes banques du pays. Ces tests permettent de déterminer si les banques qui y sont soumises peuvent continuer de satisfaire aux exigences de la réglementation en matière de suffisance de capital, en dépit de pertes vraisemblablement élevées, dans le cas hypothétique d’une récession très forte. Sur 19 banques soumises aux tests, 15, parmi lesquelles Wells Fargo, Morgan Stanley et JP Morgan auraient réussi l’examen. Metlife, Citigroup, Ally et SunTrust seraient en position d’échec.
Mais encore une fois, cette embellie de l’économie américaine, la National Association of Business Economics tablant sur une prévision de croissance de 2.5% cette année contre 1.7% en 2011, est menacée par une flambée du cours du pétrole. La hausse du prix du carburant a d’ailleurs grandement contribué à la baisse de la cote de popularité de Barack Obama de 4 à 9 points dans plusieurs sondages.