Japon : Tokyo décide d’effacer la dette de la Birmanie

Les autorités japonaises ont récemment décidé d’effacer une dette de la Birmanie. Celle-ci s’élève à 300 milliards de yens, soit près de 2,8 milliards de dollars. C’est en signe d’encouragement que Tokyo a pris cette décision, considérant que la Birmanie est entrain d’opérer des réformes louables en matière de démocratie.

La Birmanie est pays d’Asie. Avec ses 678 500 mètres carrés de superficie et un PIB d’environ 27 milliards de dollars, le pays abrite une population de près de 55 millions d’habitants. Depuis quelques décennies déjà il est dirigé d’une poigne de fer par l’armé qui a progressivement ternie l’image du pays sur la scène internationale. L’année dernière les autorités birmanes ont multiplié des gestes témoignant d’une volonté de normalisation de la situation politique du pays. Ils ont libéré des prisonniers politiques, entamé des négociations avec des groupes ethniques en dissidence et même organisé des élections législatives en avril dernier. Lors de la visite du président birman la semaine dernière au Japon, Pekin a annoncé qu’il annulait la première partie de la dette s’élevant à environ 1,2 milliards de dollars. La seconde partie de 1,6 milliards de dollars, constitué des intérêts et pénalités sera effacée si le pays continue le processus démocratique.

La communauté internationale apprécie les efforts de la Birmanie dans son retour vers la scène internationale, et la chine joue son rôle de puissance économique régionale pour accompagner la Birmanie dans ce processus.

Francis Shwarz

Francis Shwarz

ancien Senior Consultant spécialisé dans les questions de stratégie économique au sein de la société Boston Consulting Group (BCG), et ancien manager au sein du groupe spécialisé dans les services pétroliers Schlumberger. en savoir plus

One thought on “Japon : Tokyo décide d’effacer la dette de la Birmanie

  1. c’est un véritable drame d’avoir intégré directement la Birmanie dans le concert de nations, et le japon y participe de manière coupable. il faut attendre que la transition aie réellement lieu.

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