Le Brésil peut de nouveau exporter sa viande, sous certaines conditions, vers trois de ses principaux marchés, en l’occurrence le Chili, la Chine et l’Egypte.
Samedi dernier, le Brésil a obtenu, avec beaucoup de soulagement, de ces trois gros clients la reprise de leurs importations. Le ministère brésilien de l’Agriculture s’est particulièrement chargé d’annoncer la réouverture du marché chinois. Néanmoins, des restrictions demeurent, concernant désormais les produits provenant de 21 usines de transformation de viande qui font l’objet de l’enquête à l’origine du scandale de la viande bovine avariée.
Pour information, la Chine est le deuxième importateur de viande de bœuf du Brésil, juste après Hong Kong. En 2016, les importations chinoises se sont élevées à 703 millions de dollars. En outre, la Chine occupe toujours la deuxième place pour ce qui est de la volaille brésilienne, avec environ 859,5 millions de dollars d’importations.
Quant aux importations égyptiennes, elles correspondent à 551,2 millions de dollars, ce qui place le pays des pharaons au troisième rang des pays acheteurs de viande bovine brésilienne. L’Egypte a également annoncé samedi dernier, la réouverture de son marché aux produits brésiliens.
Pour sa part, le Chili est le sixième importateur de viande rouge brésilienne, pour plus de 300 millions de dollars. Le gouvernement de ce pays d’Amérique du Sud n’a maintenu «par précaution que la suspension des importations de viande bovine, porcine et volaille provenant des 21 établissements» épinglés.