Des échauffourées ce lundi à Caracas en marge d’une manifestation du 1er mai, de l’opposition brésilienne qui conteste le mode de gestion du pays par le président Nicolas Maduro, ainsi que son intention de convoquer une assemblée constituante.
Les forces de sécurité ont eu recours hier à Caracas à des gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires qui défilaient pour commémorer le premier mois de manifestations contre le chef d’Etat vénézuélien. Ces incidents ont eu lieu à l’ouest de la capitale, où environ 300 personnes essayaient d’atteindre le siège de l’autorité électorale, au centre-ville, après avoir franchi, au préalable, une ceinture de sécurité.
La partie Est de Caracas a été le théâtre d’autres incidents dans la soirée, les manifestants de l’opposition ayant essayé de descendre sur les principales voies de la capitale. Les opposants, qui militent pour la tenue de nouvelles élections et la démission de l’actuel président vénézuélien, cherchent à atteindre, sur l’ensemble du territoire national, les bâtiments de la Cour suprême et de l’autorité électorale.
Lors d’un rassemblement de milliers de ses soutiens sur la place Bolivar à Caracas, Nicolas Maduro a convoqué pour sa part, une assemblée constituante chargée d’élaborer une nouvelle charte fondamentale, dont les membres représentant les divers secteurs de la société locale ne seront pas désignés au suffrage universel.
«Pour arriver à la paix dont le pays a besoin, pour vaincre le coup d’Etat fasciste, je convoque une assemblée constituante citoyenne, non de partis politiques», a affirmé le président vénézuélien.