Suite à la réélection de Nicolas Maduro, l’administration américaine a adopté lundi des sanctions supplémentaires à l’encontre du pouvoir vénézuélien de sorte à l’isoler un peu plus au niveau international.
Le gouvernement américain a infligé des sanctions financières à Caracas après que Nicolas Maduro, 55 ans, ait été reconduit à la magistrature suprême vénézuélienne jusqu’en 2025. Le président américain Donald Trump a paraphé un décret ayant pour objectif de diminuer la capacité du régime vénézuélien à vendre ses actifs.
De son côté, le vice-président américain, Mike Pence a qualifié de «farce» l’élection présidentielle vénézuélienne. A l’opposé, le président russe, Vladimir Poutine, a adressé ses félicitations à Nicolas Maduro. De même, le gouvernement cubain a salué la « large victoire » du président vénézuélien.
Il est à noter que Nicolas Maduro a obtenu 68 % des suffrages exprimés, soit plus du triple du score de son principal rival, Henri Falcon (21,2 %). Toutefois, cette élection a été partiellement boycottée par l’opposition, qui l’a qualifiée de «supercherie». Par conséquent, le taux d’abstention, qui s’est élevé à 52 %, a battu son record depuis l’instauration de la démocratie au Venezuela en 1958.
Les résultats de ce scrutin ont été rejetés par divers pays, dont le Chili, le Costa Rica et le Panama, tout comme par le Groupe de Lima, un regroupement d’Etats américains et des Caraïbes constitué de l’Argentine, du Brésil, du Canada, de la Colombie et du Mexique.