D’après le gouvernement irakien, plus d’un quart des militaires étrangers, majoritairement de nationalité américaine, déployés dans ce pays, l’ont quitté en 2018.
«En janvier 2018, il y avait environ 11.000 soldats étrangers, dont 70 % d’Américains» en Irak, a indiqué le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi lors de sa conférence de presse hebdomadaire mardi soir, ajoutant qu’«en décembre, le chiffre total est descendu à 8.000, dont environ 6.000 Américains».
Pour rappel, les autorités irakiennes avaient officiellement proclamé la «victoire» sur l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI), chassée de l’ensemble des centres urbains du pays après trois ans de combats des forces armées irakiennes soutenues par une coalition internationale anti-djihadiste sous commandement américain. Néanmoins, le groupe EI perpètre toujours des attaques en Irak.
Au point d’orgue des combats contre la rébellion lancée à la suite de l’invasion américaine en 2003, les forces armées des Etats-Unis disposaient de 170.000 hommes sur le sol irakien.
Ce n’est qu’en fin 2011 que ces troupes s’étaient retirées sur décision du président américain de l’époque, Barack Obama. Les soldats américains ont fait leur retour dans ce pays en 2014, dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe EI en Irak et en Syrie.