Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a inauguré lundi dernier le nouvel aéroport international «Ramon», situé sur la mer rouge dans le sud désertique d’Israël.
Cet aéroport doit servir à la stimulation du tourisme à destination de la mer Rouge. Avec des recettes de 5,8 milliards de dollars en 2017, le tourisme constitue pour Israël une importante source de revenu.
Sur le plan sécuritaire, le nouvel aéroport, protégé selon les médias israéliens par une clôture «intelligente» antimissiles de 26 mètres de haut et de 4,5 kilomètres de long, servira en cas de conflit de solution de rechange à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv où les compagnies aériennes avaient suspendu leurs vols en 2014 vers Israël à la suite du tir d’une roquette du Hamas sur un secteur situé dans le périmètre.
L’aéroport a été baptisé du nom d’Ilan Ramon, le premier astronaute israélien, mort en 2003 dans l’explosion de la navette spatiale américaine Columbia.
Situé à environ 18 kilomètres de la station balnéaire israélienne d’Eilat et du port jordanien adjacent d’Aqaba, il dispose d’une piste de 3.600 mètres ainsi que d’une capacité de parking pour neuf avions «gros porteurs», et d’installations pour traiter le fret.
Les travaux pour sa construction ont été lancés en 2013. Le projet a été modifié à plusieurs reprises au fur et à mesure que les ambitions étaient revues à la hausse, jusqu’à porter à 455 millions de dollars le coût total de la construction.
Son site internet indique que sa capacité initiale sera de deux millions de passagers par an et qu’elle sera ensuite portée à 4,2 millions d’ici 2030. A son lancement, l’aéroport servira uniquement pour les vols intérieurs des compagnies israéliennes Arkia et Israir, la date à laquelle l’aéroport accueillera des vols internationaux n’ayant pas encore été fixée.