Les proches d’un ressortissant canadien détenu sur le sol égyptien ont sollicité l’intervention du gouvernement canadien pour le faire rapatrier. Ils ont été informés de sa détention dans un centre pénitentiaire à la réputation sulfureuse, sans qu’il y ait eu d’accusation, ce qui les fait craindre pour sa sécurité.
Amal Ahmed Albaz a fait part du désarroi de sa famille en apprenant l’interception de son père à l’aéroport international du Caire le 18 février dernier alors qu’il s’apprêtait à retourner au Canada. Son passeport lui a été confisqué par les autorités égyptiennes et il a été emmené pour interrogatoire, a-t-elle ajouté.
Le père d’Albaz a pu tenir informée sa famille de ce qui lui est arrivé depuis son arrestation à l’aéroport de la capitale égyptienne. Depuis, ses proches n’ont plus eu aucune nouvelle de lui.
Yasser Ahmed Albaz, 51 ans, qui vit dans la ville canadienne d’Oakville en Ontario, effectuait depuis décembre dernier un voyage d’affaires en Egypte dans le cadre des activités de son entreprise d’ingérierie, a indiqué sa fille, avant d’assurer ignorer les motifs de son arrestation.
La famille Albaz a immédiatement saisi les Affaires mondiales Canada, qui leur ont permis de désigner un avocat. Celui-ci a confié samedi soir, aux proches de Yasser Ahmed Albaz que ce dernier était emprisonné dans le complexe Tora au Caire, sans qu’il y ait eu d’accusation portées à son encontre, a poursuivi Amal. Nombre d’activistes et de journalistes ont été détenus dans cette prison ces dernières années.