Washington et Tokyo ont conclu mercredi à New-York la première étape d’un accord commercial portant sur l’agriculture, ce qui constitue un signal positif assorti d’un répit sur le dossier sensible de l’automobile.
Le président américain Donald Trump a annoncé la «première étape d’un formidable nouvel accord commercial», à l’occasion d’une rencontre avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, à New-York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
D’après les clauses de l’accord, le Japon va réduire les tarifs douaniers à hauteur de 7 milliards de dollars pour les biens agricoles américains, incluant le bœuf et le porc ainsi que les amandes ou le brocoli tout en diminuant les marges sur les achats de blé et d’orge.
En contrepartie, le gouvernement américain a accepté de baisser les droits de douane sur les biens agricoles japonais à l’instar du thé vert et de la sauce soja à hauteur de 40 millions de dollars et de réduire les tarifs douaniers sur le bœuf, de sorte à permettre au Japon de rafler des parts de marché aux Etats-Unis.
Pour le moment, l’accord n’a pas bouclé le dossier sensible du secteur automobile. Le président Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % sur les voitures japonaises, ce qui nuirait à l’économie du pays du soleil levant.
Toutefois, le Premier ministre japonais a déclaré par la suite que le président américain et lui-même ont convenu de prolonger la suspension de l’imposition des tarifs douaniers.
«Il a été fermement confirmé qu’aucun tarif douanier supplémentaire ne sera imposé » pendant les discussions, a assuré Shinzo Abe, lors d’une conférence de presse séparée.