«La position du gouvernement belge est sans équivoque : le PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan, est une organisation terroriste», a déclaré mercredi, le chef de la diplomatie belge.
La veille, la Cour de cassation belge a mis fin de manière définitive, aux poursuites engagées en 2008 en vertu des dispositions légales antiterroristes de la Belgique, contre des individus et des entités liées à cette formation politique.
« La décision de la Cour de cassation est l’expression du pouvoir judiciaire, rigoureusement indépendant de l’exécutif, et doit être appréhendée comme telle par tous les acteurs», a poursuivi le ministre belge des Affaires étrangères, Philippe Goffin (MR).
Il a de même précisé que cette décision de justice ne signifie en aucun cas que les membres du PKK ne pourront plus faire l’objet de poursuites dans le royaume.
En outre, la même décision n’entame en rien la capacité de la Belgique d’honorer ses engagements internationaux dans la lutte contre le terrorisme, notamment par rapport au PKK ou aux mouvements en lien avec ce dernier, a assuré Goffin.
Le PKK étant considéré comme organisation terroriste par la Belgique, ce pays «continuera dès lors à défendre l’inclusion du PKK et des autres groupes terroristes turcs tels que le DHKP/C et le TAK dans la liste européenne des personnes, des groupes et des entités impliqués dans des actes de terrorisme », a prévenu le ministre belge.