L’Union européenne (UE) compte créer un fonds d’investissement de 25 milliards d’euros pour soutenir l’économie contre les répercussions de l’épidémie du coronavirus.
Les fonds mobilisés seront affectés aux systèmes de santé, aux PME et au soutien du marché du travail, en particulier dans les pays membres les moins riches.
Sur ce budget, 7,5 milliards d’Euros proviendront du budget européen et devraient être débloqués dès cette semaine. Les Européens, qui ont déjà annoncé un arsenal de mesures, mais en ordre dispersé, comme des facilités de paiement des charges sociales ou des impôts pour les entreprises vulnérables ou l’indemnisation du chômage partiel, ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Le premier sommet virtuel des Vingt-Sept membres de l’UE s’est organisé en vingt-quatre heures hier mardi en fin d’après-midi, à l’initiative du président français Emmanuel Macron. Y ont pris part la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, ainsi que Christine Lagarde, patronne de la banque centrale européenne, sous l’égide du président du Conseil européen, Charles Michel.
Lundi prochain, à l’issue de leur réunion, les ministres des Finances de la zone euro devraient avancer un peu plus sur la question du soutien à l’économie des pays de l’UE face au coronavirus, y compris la flexibilité des critères de déficit, le tout dans le but d’empêcher les entreprises touchées de plein fouet de sombrer dans le gouffre de la faillite ou de la banqueroute.
Sur le plan pratique de la lutte contre la maladie, les Européens cherchent à coordonner leurs actions, en instaurant une remontée harmonisée des cas de malades et des mesures mises en place pour y répondre. Les Vingt-Sept entendent également accélérer la recherche sur un vaccin, pour laquelle la Commission a déjà mis sur la table, une centaine de millions d’euros.