L’Allemagne prend la présidence de l’Union Européenne (UE) à compter de ce mercredi 1er juillet, à un moment où le vieux continent est confronté à de sérieux défis économiques et sanitaires imposés par la pandémie de coronavirus.
L’Union européenne est confrontée à des « défis économiques que nous n’avons jamais connus depuis des décennies, ni même jamais auparavant », avait déjà souligné lundi la chancelière allemande, Angela Merkel, lors d’un entretien avec le président français, Emmanuel Macron.
Le chantier européen était déjà ardu avec le Brexit britannique, les questions climatiques et l’immigration. A cela, est venu s’ajouter le défi de la gestion des impacts de la pandémie de coronavirus, notamment pour l’économie des pays de l’UE.
L’Allemagne ne voudrait donc pas perdre de temps et annonce déjà un sommet des dirigeants européens les 17 et 18 juillet prochains à Bruxelles.
Lors de ce sommet décisif pour l’avenir de l’Europe, les 27 pays membres vont tenter de trouver un accord sur le projet de plan de relance de 750 milliards d’euros face au coronavirus, avec pour la première fois, des fonds empruntés en commun par l’UE.