Le Royaume-Uni a franchi hier mardi, le cap des 100.000 morts liées au coronavirus, ce qui est le bilan le plus lourd d’Europe et le cinquième à l’échelle mondiale, alors le pays affronte sa troisième vague de la pandémie, rendue beaucoup plus virulente et potentiellement plus mortelle par un nouveau variant du covid-19.
Le chef de l’opposition travailliste Keir Starmer a déploré que ce bilan dépasse le nombre de civils britanniques tués durant la Seconde Guerre mondiale et est le double du nombre des tués pendant les bombardements du Blitz de 1940-1941.
Malgré le troisième confinement décrété le 5 janvier, la situation sanitaire reste critique même si un reflux des contaminations est observé deuis ce nouveau tour de vis. Durant les dernières 24 heures à la veille de l’annonce de ce bilan, le pays a enregistré plus de 20.000 contaminations et 1.631 décès.
Les autorités s’attendent à ce que bilan continue de s’alourdir, l’épidémie étant aggravée par le nouveau variant, plus contagieux et potentiellement plus mortel, avant que la campagne de vaccination ne commence à faire effet. Quelque 6,8 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin.
L’objectif des autorités sanitaires britanniques est d’administrer d’ici mi-février une première injection de vaccin à 15 millions de personnes prioritaires, les plus de 70 ans et les soignants, afin d’envisager un déconfinement et une réouverture des écoles.
Boris Johnson, qui assume la pleine responsabilité de toutes les actions du gouvernement, est l’objet de vives critiques pour sa gestion de la crise et ses multiples revirements.