Le nouveau président des Etats-Unis, Joe Biden a mis sur pied mardi un groupe de travail pour la réunification de quelque 600 enfants migrants séparés de leurs parents sous la présidence de Donald Trump.
En toute vraisemblance, cette nouvelle commission a un mandat difficile à remplir, tant l’ampleur et les conséquences de cette politique de « tolérance zéro » menée par la précédente administration demeurent mal connues.
Pour rappel, cette politique initiée en avril 2018 consistait à poursuivre au pénal toute personne entrée de manière illicite au niveau de la frontière des Etats-Unis avec le Mexique. Ainsi, les parents pouvaient directement être placés en détention, sans leurs enfants.
C’est dans pareilles circonstances que des centaines d’enfants ont été séparés d’avec leurs parents. Toutefois, la détresse de ces enfants avait indigné l’opinion américaine au point où le milliardaire s’est vu dans l’obligation de mettre un terme à cette politique.
En parallèle, un magistrat avait ordonné, pour sa part, la réunification des familles séparées. En premier lieu, le gouvernement américain de l’époque avait précisé devoir réunir 2 700 familles. Mais, selon les estimations actuelles, plus de 5 000 enfants ont, en réalité, été séparés de leurs proches, parmi lesquels une partie avant l’instauration officielle de cette politique de tolérance zéro.
D’après un document judiciaire datant du mois dernier, 611 enfants mineurs victimes de cette politique demeurent non identifiés.