L’Union européenne (UE) a déclaré «persona non grata» Claudia Caldera, l’ambassadrice vénézuélienne auprès de l’Union européenne, en réponse à la décision du Venezuela, prise la veille, d’expulser son ambassadrice à Caracas.
Dans le communiqué annonçant sa décision, le Conseil européen dit considérer la décision de Caracas comme « contraire à l’objectif de l’Union européenne de développer des relations et de construire des partenariats dans les pays tiers ».
Pour expulser l’ambassadrice du Venezuela auprès de l’Union européenne, qui représente également les intérêts de son pays auprès de la Belgique et du Luxembourg, il a fallu l’accord du pays hôte, en l’occurrence la Belgique, et l’unanimité des Etats membres de l’Union européenne.
Lundi, les Vingt-Sept ont sanctionné 19 hauts fonctionnaires du régime de Nicolas Maduro pour leur rôle dans des actes et décisions portant, selon eux, atteinte à la démocratie et à l’Etat de droit au Venezuela.
Cette mesure a porté à 55 le nombre total de responsables et hauts fonctionnaires du gouvernement vénézuélien sanctionnés par l’Union européenne (interdiction de voyager et gel des avoirs sur le territoire de l’Union).
Le lendemain, le Venezuela réagissait en décidant l’expulsion de l’ambassadrice de l’Union européenne à Caracas Isabel Brilhante Pedrosa, de nationalité portugaise, lui donnant 72 heures pour quitter le pays, demeurant ferme malgré les appels de l’Union européenne au gouvernement du Venezuela de « revenir » sur cette décision.