Amnesty International a accusé le régime en Algérie de recourir à des « accusations de terrorisme » infondées contre des journalistes, des défenseurs des droits humains et des militants politiques, dans le but de dissuader toute forme de libre expression dans le pays.
Pour l’ONG internationale, l’Algérie a instrumentalisé ces accusations pour « criminaliser deux organisations politiques, en les qualifiant de terroristes », notamment le mouvement islamiste Rachad et le mouvement luttant pour l’autonomie de la Kabylie (MAK). Il s’agit d’une « nouvelle répression de la dissidence », commente Amnesty International.
L’ONG a cité les cas des journalistes Hassan Bouras et Mohamed Mouloudj, victimes de cette « nouvelle tendance alarmante », ajoutant qu’ils risquent d’être poursuivis pour leurs publications critiques envers les autorités algériennes et pour leur affiliation aux deux organisations.
Enfin, Amnesty International a appelé les autorités algériennes à « libérer Bouras et Mouloudj » et à « abandonner les charges infondées qui pèsent à leur encontre ».