Le président des Etats-Unis, Joe Biden se réuni ces jeudi et vendredi en mode virtuel, avec les dirigeants d’environ 110 Etats dans le cadre d’un «sommet pour la démocratie».
Les alliés occidentaux de Washington sont conviés à ce rendez-vous, mais également le Brésil, pays présidé par un dirigeant d’extrême-droite. Par contre, la Chine et la Russie, principaux adversaires des Etats-Unis, n’ont pas été conviés à ce sommet.
D’après la Maison Blanche, ce sommet, qui se déroulera à distance en raison de l’actuelle crise sanitaire liée au coronavirus, veut refléter le combat entre les démocraties et les régimes dictatoriaux et autocratiques, et qui est au cœur de la politique étrangère du président Biden.
Plus précisément, cette visioconférence réunit les représentants d’une centaine de gouvernements, d’organisations de la société civile, d’entreprises et d’œuvres caritatives. Toutefois, la liste des invités a suscité des mécontentements. Pékin et Moscou, considérés par le chef d’Etat américain comme des modèles d’autocratie, ont déploré leur exclusion.
Que les Etats-Unis se permettent de définir «qui est un ‘pays démocratique’ et qui n’est pas éligible à ce statut» relève d’une «mentalité de Guerre froide», ont mentionné fin novembre, dans une tribune commune les ambassadeurs de la Chine Qin Gang et de la Russie Anatoli Antonov à Washington.
S’opposant à un modèle absolu de démocratie, ces deux diplomates ont rendu hommage à leurs régimes respectifs reposant sur «les réalités» chinoises ou «les traditions» russes.