Après des semaines de pression des représentants sectoriels, le gouvernement britannique a annoncé hier mardi, une série de mesures pour maintenir l’économie et le fonctionnement du pays face au variant Omicron et la cinquième vague du coronavirus au Royaume-Uni.
Parmi ces mesures figure le déblocage de 1 milliard de livres sterlin à titre de nouvelles aides au profit des entreprises mises en difficulté par la pandémie dans de nombreux secteurs.
Entre les restrictions sanitaires, dont l’incitation gouvernementale à travailler à la maison, les absences d’employés et la fuite des clients apeurés, de nombreuses entreprises de la restauration ou du petit commerce, notamment dans les quartiers d’affaires ou de transit, ont vu leur chiffre d’affaires fondre.
Selon l’annonce du gouvernement, en Angleterre, les entreprises des loisirs et de l’hôtellerie-restauration, qui déplorent entre 40 et 60% de pertes de chiffre d’affaires comparé à un décembre normal, pourront bénéficier d’indemnités allant jusqu’à 6.000 livres par lieu, entre autres mesures.
Selon le communiqué du Trésor, plus de 100 millions de livres de fonds seront mis à disposition pour les autorités locales pour intervenir auprès d’autres entreprises. Le gouvernement prendra également en charge les congés maladie liés au Covid pour les PME à travers le pays et 30 millions de livres de plus de fonds seront rendus disponibles à travers un fonds de reprise pour la culture.
Au Pays de Galles, où tous les évènements sportifs se joueront sans spectateurs à partir du 26 décembre, le gouvernement régional a de son côté, annoncé 3 millions de livres dédiés à un fonds pour les clubs et salles de sports qui seront lésés.
Avec plus de 147.000 morts, le Royaume-Uni est déjà l’un des pays les plus endeuillés par la pandémie en Europe. Selon les autorités, douze personnes contaminées par le variant Omicron sont pour l’instant mortes et 104 autres sont hospitalisées au Royaume-Uni.
Le pays a enregistré lundi plus de 90.000 nouveaux cas de Covid-19, un record en l’espace de 24 heures. Et les dirigeants britanniques craignent de voir les services hospitaliers, qui menacent d’être débordés par la vague Omicron, encore plus fragilisés à cause du personnel contaminé et parti en congés de maladie.