La campagne pour le deuxième rappel de vaccin anti-Covid fait débat en Israël qui fait face à une nouvelle vague du coronavirus dominée par le variant Omicron qui semble être moins dangereux que le variant Delta.
Les critiques de la campagne de vaccination demandent d’attendre les résultats des premières études pour proposer le deuxième rappel, surtout aux personnes qui ne sont pas immunodéprimées.
Le gouvernement israélien, qui s’attend à des « dizaines de milliers de cas » dans les prochains jours, ne veut prendre aucun risque face à la vague Omicron qui déferle.
Israël a recensé hier mercredi, 11.978 contaminations en 24 heures, un record depuis le début de la pandémie, mais qui ne se traduit toutefois pas, jusqu’à présent, par une hausse significative des hospitalisations et des décès.
Pionnier de la vaccination avec ses campagnes entamées en décembre 2020, le pays de 9 millions d’habitants, avait commencé à administrer massivement la troisième dose dès le mois de juin qui a été administrée à plus de la moitié de la population adulte.
Les experts qui conseillent le gouvernement israélien estiment que la protection baisse quatre mois après la troisième dose de vaccin, ce qui fait que beaucoup d’Israéliens, qui ont été les premiers vaccinés, seraient aujourd’hui mal protégés.
Pour contrer Omicron, le gouvernement israélien a lancé lundi la campagne pour le deuxième rappel à destination des personnes à risque, du personnel soignant et des personnes âgées de plus de 60 ans. Plus de 100.000 Israéliens sont déjà inscrits, un début dont se félicite le gouvernement de Naftali Bennett.