Au moins 94 personnes ont trouvé la mort dans les dernières inondations et glissements de terrain causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Petropolis, ville touristique du Brésil, située à 60 kilomètres au nord de Rio de Janeiro, la capitale.
Le bilan, qui demeure provisoire, n’a fait que s’alourdir au lendemain de ces fortes pluies à l’origine de beaucoup de dégâts, dont la destruction de maisons ou le renversement de voitures. Les secours ont tout de même pu sauver 24 personnes jusqu’à présent, toutefois, le nombre des personnes portées disparues dans cette localité de 300.000 âmes demeure inconnu pour le moment.
D’après l’agence météorologique MetSul, Petropolis a reçu mardi dernier, en l’espace de quelques heures, plus de pluies que la moyenne de l’ensemble du mois de février.
Plus globalement, les précipitations ont été singulièrement fortes en cette saison de pluie au Brésil : les Etats de Bahia (nord-est), de Minas Gerais et de Sao Paulo (sud-est) en ont particulièrement été victimes. De l’avis des experts, ce phénomène est dû au réchauffement climatique.
Avec le changement climatique, les risques de séries de précipitations torrentielles augmentent, d’après les spécialistes. Ces pluies, combinées à une urbanisation fréquemment anarchique au Brésil, donnent lieu à des inondations et glissements de terrain meurtriers.