Pour la deuxième fois en deux jours, la Syrie a été frappé par Israël. Trois soldats syriens ont été tués par des frappes israéliennes dans la nuit de mercredi à jeudi. Il s’agit de la quatrième attaque du genre ce mois-ci.
L’agence de presse officielle SANA a indiqué que « l’ennemi israélien a mené une agression aérienne avec plusieurs missiles » depuis le nord de Bouheira Tabaraya, visant des positions autour de Damas autour de 01h10, « tuant trois soldats et faisant des dégâts matériels ». La plupart des missiles auraient été interceptés par la défense antiaérienne syrienne.
De son côté, l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’Homme), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a fait état d’explosions entendues dans la capitale Damas et dans sa banlieue, « après l’interception de missiles israéliens par la défense antiaériennes du régime syrien ».
Depuis le début de ce mois de février, c’est la quatrième fois qu’Israël bombarde la Syrie. La veille, c’est la ville de Qouneïtra, près du plateau du Golan, qui avait été visée par des frappes. Les 17 et 9 février derniers, ce sont respectivement un poste militaire du régime dans la ville de Zakiya, au sud de Damas, et des batteries antiaériennes, en réponse à un tir de missile depuis la Syrie, qui avaient subi des frappes israéliennes.
L’Etat hébreu, qui a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne permettrait pas à son ennemi, l’Iran, d’étendre son influence en Syrie, a mené des centaines de frappes en territoire syrien depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011, ciblant des positions des soldats du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, qui combattent aux côtés du régime de Damas.