Après les violentes manifestations à Tobrouk dans l’est de la Libye, d’autres rassemblements ont eu lieu à Tripoli, dans la nuit de dimanche à lundi, en protestation contre les coupures d’électricité, la détérioration des conditions de vie et les divisions persistantes des chefs politiques qui bloquent toute perspective de sortie d’impasse dans le pays.
Face à cette situation, le mouvement libyen des jeunes Beltress a publié un communiqué, dans lequel il s’oppose à tout retour à la guerre civile. Dans le document mis en ligne, le mouvement se dit déterminé à faire barrage aux tentatives destructrices des parties cherchant à semer le chaos et qui ont dilapidé les deniers publics.
Le mouvement des jeunes Beltress réaffirme également son attachement aux principaux objectifs du vendredi de la colère des jeunes, notamment celui de hâter la tenue des élections présidentielle et législatives, et de confier au Conseil présidentiel la mission de dissoudre tous les organes politiques et de déclarer l’état d’urgence.
Beltress appelle aussi à trouver une solution rapide aux coupures chroniques de l’électricité et dévoiler au peuple la réalité de la situation, tout en annulant la proposition de supprimer les subventions sur le carburant et de modifier le poids et le prix du pain.
Autre exigence de taille du mouvement des jeunes Beltress, le départ de toutes les forces étrangères et des mercenaires, de l’est, de l’ouest et du sud de la Libye.
Enfin, ce groupe de jeunes activistes Beltress, en colère, réaffirme sa détermination à “poursuivre le chemin de la manifestation pacifique jusqu’au dernier souffle pour atteindre nos objectifs”.