Le Roi Mohammed VI a appelé, samedi, à la mise en place d’un mécanisme chargé d’accompagner les compétences et les talents marocains à l’étranger et d’appuyer leurs projets pour établir une relation structurelle suivie avec ces compétences, y compris avec les Marocains juifs.
Dans son discours adressé à la Nation à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Souverain marocain a exhorté les jeunes et les porteurs de projets marocains résidant à l’étranger, à profiter des multiples opportunités d’investissement, des mesures d’incitation et des garanties que prévoit la nouvelle Charte de l’Investissement au Maroc.
Dans ce sens, le Roi a invité les établissements publics et le secteur national de la finance et des affaires à s’ouvrir davantage sur les investisseurs parmi les membres de la communauté, et à mettre en place, en leur faveur, des mécanismes efficaces de parrainage et d’accompagnement.
Le Maroc a besoin de “tous ses enfants et de toutes les compétences établies à l’étranger”, a souligné le Roi Mohammed VI, rappelant l’intérêt particulier accordé à l’implication de la communauté des Marocains Résidant à l’étranger (MRE) dans le processus de développement.
“Ces compétences peuvent ainsi s’installer et travailler au Maroc, comme elles peuvent apporter leur concours, via toutes sortes de partenariats, depuis leurs pays d’accueil”, a relevé le Souverain marocain, faisant observer que la communauté marocaine à l’étranger est “un motif de fierté pour le Maroc et pour tous les Marocains”.
Le temps est “venu de doter cette communauté de l’encadrement nécessaire ainsi que des moyens et des conditions pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même, dans l’intérêt bien compris de son pays et de son développement”.
Rappelant que le Maroc dispose d’une communauté estimée à quelque cinq millions d’individus, auxquels s’ajoutent des centaines de milliers de juifs marocains à l’étranger, tous disséminés aux quatre coins du monde, le Roi Mohammed VI a relevé que ces Marocains du monde représentent “un cas d’exception”, eu égard à la force du lien qui les unit indéfectiblement à leur patrie, leur attachement à ses symboles sacrés et leur engagement déterminé à défendre ses intérêts supérieurs.